jeudi 13 juillet 2017

Le Pape viendra si les Argentins se tiennent bien [Actu]

L'information est traitée en position secondaire, dans la colonne droite

Le quotidien La Nación se fait l'écho ce matin d'une négociation qui semble avancer entre le Saint-Siège et la République argentine pour une visite pastorale du Pape François dans son pays natal. Cette visite est attendue par les Argentins et surtout par les croyants depuis l'élection de l'ancien archevêque de Buenos Aires au siège de saint Pierre. A plusieurs reprises, le Pape avait laissé annoncer diverses dates sans que jamais ces projets se réalisent jusqu'à présent.

Cette fois-ci, la condition mise par le Souverain Pontife à sa venue dans son pays natal est rendue publique : François veut que la société argentine soit pacifiée, que le dialogue s'instaure et que le pluralisme politique devienne réalité. Il ne veut pas que sa visite soit instrumentalisée par les courants politiques. Le Président Macri, qui appelle à l'instauration de ce dialogue depuis son arrivée au pouvoir et qui n'a pas cessé de faire lui-même du porte à porte pour rencontrer les citoyens (étonnant, non?), s'est dit certain que ces conditions seront réalisées en octobre, après la tenue des élections de mi-mandat, et que le Pape pourra venir comme convenu en 2018.

On aimerait le croire. Pour le moment, l'Argentine est en pleine campagne électorale et l'atmosphère n'est pas au dialogue harmonieux entre les partis en lice.

L'agence de presse catholique, AICA, ne mentionne pas ces contacts que François aurait eus avec la Conférence épiscopale argentine (CEA) sur ce sujet, comme l'annonce La Nación. Donc attention : on n'est pas sorti de l'ambiguïté.

Pour en savoir plus :
lire l'article de La Nación sur les négociations en cours entre Rome et la CEA
lire l'article de La Nación sur les espoirs du gouvernement.